En attendant Noël… Et s’il y avait des livres au pied du sapin ?

Nous y sommes: la grande période où nous commençons à préparer Noël ! Alors que les vitrines s’allument aux couleurs de Noël, nous, passants, commençons à réfléchir aux cadeaux…

J’ai donc décidé de vous proposer une sélection de livres au format poche afin que tous les budgets puissent trouver leur bonheur ! Il y en aura pour tous les âges, tous les styles, avec quelques petites surprises pour compléter vos cadeaux !

Retrouvez-donc quelques livres cachés dans cette branche de sapin très prochainement sur mon blog ! Et si je trouve une pépite – un cadeau exceptionnel à faire – je vous en ferai part d’ici là !

Bonne chasse aux cadeaux à tous et, bonne lecture ; )

Barbara, Il était un piano noir… Mémoires interrompus, Fayard.

« Il est vrai que les bruits de la ville sont devenus si tonitruants et cacophoniques que nous sommes obligés d’écouter la musique et les mots de plus en plus fort. Et cette musique et ces mots qui étaient censés nous rapprocher, nous éloignent plus que jamais les uns des autres »

« Je reprends mon tour de chant à l’Ecluse et chante Dis, quand reviendras-tu? pendant un an sans oser dire que j’en suis l’auteur. Je n’avais jusqu’à ce jour interprété que des chansons d’amour composées par des hommes; je peux enfin chanter l’amour comme une femme. Si elles disent la même chose, les chansons d’amour écrites par des hommes ou par des femmes le disent de manière bien différente… »

Depuis toujours, j’aime la chanson française, grâce à mon papa. Nous aimons tous les deux – entre autres – Barbara. Il y a quelques années, nous allions voir le spectacle Vaille que vivre, avec Alexandre Tharaud et Juliette Binoche. Lors d’une foire aux livres, j’ai trouvé ce petit bijou. Je n’avais pas connaissance de son existence…

Barbara écrit en son nom. Elle revient tout d’abord sur son enfance, décousue, à cause de la guerre et des nombreux déménagements de sa famille. Puis elle expose son envie de chanter, toute jeune, sa volonté de faire du piano malgré ses mains rigides… Elle nous parle de son premier amour, de sa rencontre avec Gérard Depardieu, des tournées qu’elle fait, de l’amour pour son public…

Il était un piano noir révèle des fragments de vie de Barbara, avec sa plume, poétique, tantôt sombre. Une femme qui rêvait de vivre sa vie de chanteuse, qui s’en est donné tous les moyens, pour nous laisser les textes que nous lui connaissons en héritage. Une parenthèse dans le passé, où déjà, on voyait les prémisses d’un monde moderne…

Michel Bussi, Tout ce qui est sur terre doit périr, la dernière licorne, Pocket.

« On ne connait des Nephilim que ce qu’ils veulent bien révéler d’eux-mêmes sur le site internet. Nos services de sécurité travaillent en collaboration étroite avec Interpol. Pour l’instant, nous savons seulement que les Nephilim défendent le secret de l’arche, le caractère inviolable du mont Ararat dans la lignée des prophéties de Jacob, sans oublier quelques références au Livre d’Enoch. »

« Le plus important, Morad. Toutes ces pièces n’ont de sens que tu si tu retrouves le témoin… le seul témoin qui ait raconté la véritable histoire… le seul qui puisse nous mener au secret de l’arche… »

Ce livre était déjà paru il y a quelques années sous le nom de Tobby Rolland. Lors de la rencontre avec les lecteurs au Livre sur la place à Nancy, Michel Bussi nous avait promis une surprise… La voilà: la réédition, sous son nom, de ce roman paru auparavant. Il était inenvisageable que je ne lise pas ce roman, qui – selon les dires de l’auteur lui-même, n’est pas tout à fait dans le style de ses autres romans.

Zak Ikabi, doctorant et passionné par l’épisode du déluge et de l’arche de Noé, se lance dans une enquête: retrouver toutes les pièces d’un puzzle permettant de trouver l’arche de Noé. Il prend en otage Cécile Serval, glaciologue et son professeur Arsène Parella. Mais l’intention est bonne: c’est pour leur sauver la vie. Alors que dans le monde entier, des hommes se lancent aussi à la recherche de l’arche de Noé, les trois personnages principaux vont devoir éviter les pièges pour survivre. Pendant ce temps, une petite fille remarque une licorne en jouet…

Ce roman est palpitant ! Plus on tourne les pages, plus le rythme est effréné. Si les premières pages m’ont laissée pantoise, l’histoire, entre thriller et ésotérisme, m’a fascinée. En plus d’une intrigue ficelée à la perfection par l’auteur, ce livre donne l’envie de se (re)plonger dans cet épisode de la Bible, et d’en savoir plus sur le livre d’Enoch… Amateurs du Da Vinci Code, ce livre est pour vous !

Julien Sandrel, La vie qui m’attendait, Calmann Lévy.

« Je me surprends à sourire. À imaginer à quoi pourrait bien ressembler ma vie si je vivais ici, dans le sud de la France. Est-ce que mon rythme serait le même ? Est-ce que mon quotidien y serait plus doux ? Je pourrais rester des heures à contempler le paysage. Je pourrais mais ce n’est pas du tout ce qui va se passer. « 

« Nos vies sont-elles des chimères ? Tout ce que nous savions a été balayé en un instant. Nos vies d’avant n’existent plus. »

La vie qui m’attendait était dans ma pile depuis un moment, mais je voulais laisser passer un peu de temps après la magie que m’avait procuré la Chambre des Merveilles, du même auteur. J’ai ensuite attendu le petit-déjeuner littéraire avec l’auteur avant de poster cette chronique…

Romane est une médecin généraliste hypocondriaque. Sa vie est fade, elle suit une routine sans saveur. Elle n’est pas heureuse. Elle a une relation fusionnelle avec son père dont elle ne veut plus. Alors qu’elle suit ce petit train-train confortable, une de ses patientes lui avoue qu’elle l’a vue à Marseille, qu’elle est au courant. Romane part donc à la recherche de cet énigmatique double…

Un roman qui met en scène la vie et les possibilités qui peuvent s’offrir à un même destin. Les relations familiales sont au centre de cette réflexion. Comment vivre dans le mensonge et en sortir ? Qu’est ce que l’Autre peut révéler sur soi-même ?