Astérix, Le ciel lui tombe sur la tête, A. Uderzo & R. Goscinny, éditions Albert René

« Par Toutatis !!! Tout le village est sous les effets de cet étrange phénomène !!! »

« C’est quoi cette horrible chose qui va nous écraser ??? »

Voilà presque deux semaines que nous sommes confinés, pourtant, le temps continue de passer, même plus vite j’ai l’impression parfois… Peut-être est-ce car je n’ai pas le temps de lire tous ces livres qui m’attendent ?! J’ai choisi de vous présenter comme bande dessinée du mois, un volume d’Astérix, puisque son Papa nous a quittés récemment. Je partage donc avec vous cette parenthèse gauloise…

Astérix et Obélix se rendent compte que tout le monde est inanimé: des sangliers à Bonemine, seuls les deux héros, Idéfix et le Druide sont encore apte à se déplacer. Une drôle de boule dorée flotte au dessus de leur tête, pendant qu’une créature violette venue d’une étoile, Toune, accompagné de superclones ressemblant à des super héros, demande de l’aide aux deux comparses. Cette aide, c’est la potion magique. Au même moment arrive Nagma, l’ennemi de Toune. Qui de ces deux invités va réussir à s’emparer de la célèbre potion ?

Une plongée en enfance et dans le monde des Gaulois, avec une touche d’exotisme. Un personnage emblématique, que je n’affectionne pas particulièrement, mais qu’on aime toujours suivre dans ses aventures !

Karine Lambert, Un arbre, un jour…, le livre de de poche.

« Cet arbre nous accompagne depuis notre naissance et est resté fidèle jusqu’au bout, lui. Il mérite notre gratitude. »

« Les humains nous entourent de leurs bras, écrivent des poèmes et des chansons en hommage à notre grandeur ou ils gravent des prénoms sur nos troncs, et nous acceptons sans broncher. Nous leur offrons volontiers l’oxygène dont ils ont besoin. Nous les arbres, nous avons également nos rêves, nos envies d’ailleurs, nos moments de solitude intense. Quelquefois, comme eux, nous titubons au bord de l’abîme. »

J’ai commencé à lire ce livre alors que le confinement s’annonçait. Initialement, j’ai choisi ce livre parce Papa était en train de le lire à 800 kilomètres de moi (je l’avais moi aussi dans ma bibliothèque) et que Maman l’avait beaucoup aimé. Paradoxalement, je n’ai pas eu plus le temps de lire que d’habitude malgré ces jours passés à la maison ! Mais une chose est sûre, c’est que ce livre, en plus d’être émouvant et poétique, s’inscrit dans ce climat particulier : il faut que nous soyons unis pour arriver à notre but commun. C’est l’unique moyen d’y parvenir…

Un Platane. Le Platane – Monsieur Platane je dirai même – trône au milieu de la place depuis plus de cent ans. Les habitants l’ont toujours connu là, partageant avec lui leurs humeurs. Et cet arbre veille sur ces habitants. Mais les services de la mairie ont décidé de son sort : il va être abattu. Clément, jeune garçon d’une dizaine d’années va se battre pour le sauver. Lettre au président, vente de badges, le garçon va vite réunir une équipe autour de lui… Cela va-t-il suffire à sauver l’arbre ?

Un roman empli de tendresse, où des personnes – pourtant très différentes – s’unissent dans un but commun. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, en fonction de ce qu’il est, de ce qu’il a. La voix de l’arbre – voix de la sagesse – nous rappelle à la fois notre petitesse dans le monde, et notre grandeur. Un paradoxe qui fait de nous l’Humain que nous sommes, qui peut agir sur une partie de son destin.

Pour sauver notre arbre, notre France, il nous faut prendre soin de nous, et de nos ainés, en restant au chaud en lisant de bons livres !

Laetitia Colombani, La tresse, Le livre de poche.

« Lever le pied ? Et comment ? En vendant ses enfants sur eBay ? En décidant qu’à partir de ce soir on ne mange plus ? En annonçant à ses clients qu’elle fait grève au cabinet ? Elle gère des dossiers aux enjeux cruciaux, qu’elle ne peut déléguer. S’arrêter n’est pas une option. »

« Elle se sent tiraillée entre des sentiments extrêmes, tour à tour abattue et exaltée. Tel un acrobate sur un fil, elle a l’impression d’osciller au ré du vent. C’est ainsi, se dit-elle, la vie rapproche parfois les moments les plus sombres et les plus lumineux. Elle prend et donne en même temps. »

8 mars. C’est un jour symbolique. C’est pourquoi j’ai décidé de vous présenter ce roman, la Tresse, de Laetitia Colombani, un livre qui met à l’honneur trois femmes, qui, chacune, se battent pour la liberté, pour leur condition. Si aujourd’hui est un jour important pour toutes les femmes, c’est aussi l’anniversaire de ce blog. Aussi, je tiens à vous remercier: tous ces échanges avec vous sont enrichissants !

Trois femmes, trois lieux : Smitia en Inde, Sarah au Canada et Giulia en Sicile. Toutes trois ont cette envie de vivre comme elles l’entendent, comme des femmes à part entière. Smitia veut offrir à sa fille une autre vie que la sienne et celle des générations précédentes. Mais comment se libérer de sa condition sociale ? Giulia veut sauver l’entreprise familiale. Comment aller contre sa famille qui veut respecter les traditions ancrées ? Sarah, quant à elle, est une brillante avocate, atteinte d’un cancer. Comment continuer d’exister malgré cette maladie ?

Ce roman à trois voix nous confronte à la place de la femme dans plusieurs situations. Entre coutumes et abus de pouvoir, ces trois femmes se battent pour une vie meilleure et la liberté. Au fil des pages, le destin de ces trois femmes se rapproche. Toutes sont liées par un lien invisible. Le lecteur cherche ce lien, l’imagine. Laetitia Colombani nous emmène aux confins du monde, et éveille notre curiosité.