Adèle Solann, Hôtel de Paris, Seuil.

« Il n’est plus très loin de l’Hôtel de Paris. Hôtel de Paris. Il fait tourner ce nom dans sa tête à la façon d’un bonbon chimique que l’on hésite à croquer. Un nom ringard et intrigant, dissonant d’avec le scintillement d’Anne-Victoire. »

« Je lui tourne le dos, sachant qu’il faudra replonger dans la vraie vie, mes parents, les enfants, l’hôpital, les patients. Se noyer dans un quotidien irréprochable, lisse et prosaïque, avec la certitude que le doute pourra toujours ressurgir à cause d’un regard ou d’un air songeur, et rien ne pourra jamais totalement l’éteindre. »

C’est une situation paradoxale: alors que nous sommes en confinement, je n’ai pas le temps de lire plus que d’habitude ! J’ai peut-être moins de temps même, et je n’accroche pas si facilement à des histoires de vie, des romans feel-good, que je dévore pourtant d’habitude. Qu’en est-il pour vous ? Je vous présente tout de même aujourd’hui ce roman, premier de cette autrice. Je remercie Seuil et Babelio pour cet envoi découverte.

Justine, Christophe et leurs enfants forment une famille. Terme qui a quelque peu perdu de sa superbe depuis que Christophe est au chômage et qu’il peine à trouver du travail. Alors que Justine part avec ses enfants passer les vacances chez ses parents, Christophe se laisse entraîner par son ami dans une boîte gay. Coup de foudre pour ce lieu qui remettra bien en question ses croyances…

Un roman qui se lit bien, et qui nous interroge sur la séduction. Un roman à deux voix (ou voies…), avec le point de vue de Justine et celui de Christophe, qui révèlent les ambiguïtés d’un discours et des actions.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s