Happy Halloween ! Erin A. Craig, La malédiction de Highmoor, Casterman.

« Le poids de la tragédie écrasait déjà tellement notre famille que la mort d’Élisabeth nous avait semblé inévitable. On l’avait trouvée flottant dans la baignoire tel un morceau de bois mort à la surface de l’océan, imbibée d’eau et vidée de toute couleur. Des rumeurs avaient couru de Highmoor aux villages des îles voisines ; nées parmi les servantes, elles avaient été murmurées aux garçons d’écurie dans les arrières-cuisines, puis les poissonniers les avaient transmises à leur femme, qui les avaient diffusées, comme une menace, aux enfants polissons. Certains parlaient de suicide, mais plus nombreux étaient ceux qui pensaient que notre famille était maudite. « 

« J’étais fatiguée, voilà. Un esprit épuisé était susceptible de jouer des tours, c’était connu-de nombreuses histoires de marins convaincus d’avoir vu des bateaux fantômes ou bien des sirènes pendant leur quart de nuit l’attestaient. Ce n’était rien de plus, dans mon cas. Je fis demi-tour pour regagner ma chambre. Après une bonne nuit de sommeil, tout irait mieux. « 

Nous y voilà, le 31 octobre : Halloween 🎃 ! La journée a été rythmée, comme chaque année, par la préparation de cette soirée : préparation des sablés du goûter, de la soupe et du gâteau pour le dîner, ou encore découpe des citrouilles… Et forcément, une journée comme celle-ci s’accompagne d’un bon livre. Pour quelques sueurs froides, des moments de suspense hors-du-commun, et si vous voulez convoquer quelques fantômes ce soir, ce livre est fait pour vous…

La famille Thaumas est riche. Un père et ses douze filles vivent dans le plus beau château du royaume. Pourtant, les unes après les autres, quatre des sœurs disparaissent : suicide, assassinat ? Annaleigh, une des aînées désormais, décide de mener l’enquête autour de cette malédiction qui semble s’abattre sur la famille…

Un livre que j’avais vu dans les recommandations de Babelio. Un roman palpitant qui ne peut pas vous laisser indifférent ! Entre fantastique, conte et réalité, on tourne les pages avidemment, en ressentant la présence des quelques fantômes qui s’échappent des lignes…

🎃 Happy Halloween 🎃

Nelson & Quinn, Love Me doux, un Noël givré en Provence, Alliage.

« On dit toujours qu’une maison possède une âme, celle de ses anciens habitants. Mon père y est né, ainsi que ses parents et ses grands-parents. J’y ai passé une partie de ma petite enfance et mon adolescence. Pourtant je me sens comme une intruse, ici. Ce n’est pas ma maison. D’ailleurs, où est ma maison ? Avec ma mère, nous avons tellement déménagé, que j’ai appris à me détacher des choses et des gens. Je ne restais pas plus d’un an dans une école, parfois moins, alors les maisons, les amis, c’était du temporaire. Je ne suis pas du genre nostalgique ! Ma maison, c’est celle où j’habite à l’instant T. Voilà, c’est ça ! »

« Il y a aussi l’album du retour des Pink Floyds et les Eagles ! Je n’en reviens pas. Je suis happée par mon passé. Ce que nous écoutions adolescents. Mathias était un puriste et il rejetait les CD. On dirait qu’il est resté coincé à cette époque. Il a même gardé la collection quasi complète des vinyles collector des Beatles. C’est en fredonnant Love, love me do, que je continue mon inspection générale. »

Nous voilà mi-octobre. Et je ne vous donne pas beaucoup de nouvelles en ce moment ! Je vous rassure, ma pile à lire ne fait que s’accroitre, et de jolies chroniques nous attendent ! Il me faut juste trouver du temps pour lire… C’est toujours avec plaisir que je découvre les livres de Alice Quinn. Vous vous souvenez, je vous ai déjà parlé de ses livres au gré de mon blog, et vous n’avez certainement pas oublié la superbe expérience de lecture commune que nous avons faites avec plusieurs blogueuses – que je salue au passage – autour du Parfum de la Tendresse. Aujourd’hui, c’est un roman spécial que je vous présente : c’est un roman écrit à quatre mains. Le pseudo Nelson & Quinn est l’association de deux autrices, Alice Quinn et Sandra Nelson. Une romance à Noël, en Provence.

Angela a fait sa vie à Londres. Après une dispute avec son père qui tenait à lui faire découvrir sa vie au coeur des vignes, elle refait sa vie en tant que photographe de mode. Six mois après le décès de son père, il est enfin temps pour Angela d’affronter la réalité, et de rentrer dans son village pour régler la succession. Ses trois meilleurs amis d’enfance sont toujours là. Aujourd’hui, quelques jours avant le début des festivités de Noël, c’est une Angéla différente qui arrive, laissant Mathias, son amour de jeunesse, déconcerté et déçu par la superficialité de la jeune femme. Pourtant, pour régler la succession, ils vont devoir ré-apprendre à se connaître… Et à mettre de l’eau dans leur vin !

Une romance qui sent bon Noël, qui appelle un plaid, un feu de cheminée, quelques guirlandes et des petits gateaux de l’Avent… Un roman à quatre mains pour deux personnages principaux : une femme de la ville, un homme de la campagne que tout semble opposer. Au-delà d’une romance, c’est un questionnement sur l’identité, la quête de notre Moi profond au sein d’une société qui impose ses codes.

Je vous annonce aussi que le jour de la Sainte-Barbe – un jour très important en Provence, une tradition qui annonce la prospérité pour l’année à venir – nous ferons un live avec les deux autrices. En attendant, je vous laisse chercher quelle est cette tradition…