Bruno Combes, Seulement si tu en as envie, J’ai lu.

 » La vie est parfois surprenante. De longues années séparent deux êtres et, par hasard, au beau milieu du brouhaha d’une brasserie, le visage de celle que l’on n’espérait plus revoir réapparaît sur l’écran d’un téléviseur, dans un lieu que l’on aperçoit juste en tournant la tête. Stephen passa l’après-midi, la soirée et une grande partie de la nuit à se poser la même question : Dois-je aller à sa rencontre demain matin ? »

« Ils avaient seize ans, les enfants de la dune. L’âge auquel on croit qu’un endroit majestueux fortifie un amour naissant. La carte postale était belle : le soleil couchant au loin sur l’océan, une légère brise marine, leurs regards rivés sur l’horizon. Tout était parfait, mais ils n’avaient que seize ans, les enfants de la dune… »

Nous sommes le samedi 22 janvier 2022, autrement dit, la troisième des Nuits de la Lecture. Cet évènement, comme chaque année, permet à tous de nous retrouver autour de la lecture, sous toutes ses formes. Le thème cette année est « Aimons nous toujours ! Aimons nous encore! ». J’ai choisi de vous présenter Seulement si tu en as envie de Bruno Combes. En effet, il me semble que ce roman incarne mot pour mot le thème de cette année !

Camille mène une vie paisible, avec son mari Richard et ses deux enfants. Bien-sûr, elle rêvait à plus de romantisme avec Richard, mais celui-ci l’aime à sa manière. Alors qu’elle se rend à une énième réunion avec sa belle-famille (qu’elle ne supporte pas), Camille cache déjà un secret renversant. Stephen, son amour de jeunesse, qu’elle a quitté subitement sans lui laisser d’explication, refait surface. Choisira-t-elle de le contacter vingt-sept ans plus tard ?

Aimons nous toujours : Camille et Stephen incarnent l’amour inconditionnel, le seul, le véritable grand amour, éternel. Aimons nous encore : est-il possible si longtemps après de reprendre une histoire là où on l’avait laissée ? Ce roman fait prendre conscience au lecteur que tout est possible… Seulement si vous en avez envie

🎭 15 janvier 2022… 400 nuances de Molière ! 🎭

Amphitryon (msc. Roman Bonnin), le Misanthrope (msc. Henri Legendre), Le malade imaginé (msc. Philippe Car), La jalousie du Barbouillé et le médecin Volant (mc. Pierre Pradinas), Georges Dandin (msc. Marcel Maréchal), Le Malade imaginaire (msc. Pierre Laneyrie et Alexis Moati), Dom Juan le festin de pierre (msc. Philippe Torreton), Tartuffe (msc. Daniel Gros), L’école des femmes (msc. Philippe Adrien), Les fourberies de Scapin (msc. Parc Paquien), Monsieur de Pourceaugnac (msc. Clément Hervieu-Léger), L’Avare (msc. Daniel Benoin), George Dandin (msc. Gaële Boghossian et Paulo Correia), Le Bourgeois gentilhomme (msc. Denis Podalydès).

15 janvier 2022. Une date que tous les passionnés de théâtre connaissent: les 400 cents ans du baptême de Molière ! Pour l’occasion, je me suis plongée une fois de plus dans mes cahiers-journaux de théâtre du lycée, ainsi que dans ma boîte à tickets et fly que j’ai depuis quinze ans…

Mes premiers souvenirs liés à Molière remontent lorsque j’étais en CE1. Notre maîtresse d’école, après nous avoir initiés à la Commedia Dell’Arte, nous avait impliqué dans un projet d’une ampleur considérable : nous allions jouer le Malade Imaginaire au Palais des Congrès de Juan-les-Pins (détruit et reconstruit aujourd’hui). Je jouais Monsieur Diafoirus, vêtue d’une longue robe noire de médecin et d’une fraise.

Parmi les quelques deux cents spectacles que j’ai pu voir, j’ai vu de nombreuses mises en scène des textes de ce dramaturge des plus connus. Quelques souvenirs de ces pièces que j’ai vues, sur scène.

Le Misanthrope, vu avec ma Maman dans une petite salle de Nice, où nous étions tout devant. Une sensation d’être seules au théâtre, d’avoir une pièce jouée rien que pour nous. Nous étions en train d’apprendre le texte pour le jouer en option lourde.

Le Malade Imaginaire, vu dans plusieurs mises en scène, m’a fait découvrir l’avantage d’une disposition bifrontale. Superbe bataille d’oreillers avec les comédiens sur scène ! Le Malade Imaginé, revu de manière triviale, à la façon spectacle de cirque donnait un autre ressort au texte adapté.

Dom Juan où je voyais pour la seconde fois Philippe Torreton sur scène. Le théâtre à machine au Palais des Festivals, c’était quelque chose de gigantesque !

Monsieur de Pourceaugnac, que j’ai vu seule pendant mes études, et où j’ai beaucoup ri. A en pleurer ! L’accompagnement musical par l’ensemble les Arts Florissants rendait toute la magie de cette comédie ballet, que je découvrais sur scène.

Enfin, le George Dandin du Collectif 8, mis en scène par Gaële Boghossian et Paulo Correia, me laisse un souvenir mémorable. Si je suis une grande fan des adaptations et des mises en scène que ce collectif propose, j’ai trouvé ce George Dandin aussi pur que cruel. La vidéo, la musique live apportaient une dimension supplémentaire, comme si nous étions happés dans les engrenages projetés.

Jean-Claude Lalumière, Le front russe, Le livre de poche.

« Je travaille au ministère des Affaires étrangères. Mon activié professionnelle, pour laquelle je m’étais pourtant enthousiasmé à mes débuts, ne parvient plus à m’émouvoir. Je suis entré au ministère il y a cinq ans avec l’envie de parcourir le monde. Bien entendu, ce n’est pas ce que j’ai dit lors de la « discussion avec le jury », épreuve du concours dont l’objectif est de « mettre en évidence les motivations du candidat, de révéler sa personnalité et de vérifier son aptitude à remplir les fonctions auxquelles il est destiné ». Lors de cet entretien plutôt impressionnant – face à vous se trouvent cinq personnes dont l’aménité est comparable à celle d’une compagnie de CRS qui s’apprête à évacuer un squat-, j’ai parlé de mon goût pour le service public, de ma volonté d’oeuvrer pour l’intérêt général, pour le rayonnement de la France à l’échelle internationale. »

« Je tentai d’amoindrir la portée de ces propos, et lui répondis que pour connaître la distance réélle qui nous séparait du sommet il nous faudrait appliquer à la situation le théorème de Pythagore, la pente sur laquelle nous marchions représentant l’hypoténuse du triangle. »

En ce début du mois de janvier, j’ai lu ce roman atypique. C’est un livre voyageur, qui a été donné à mon Papa – qui l’a lu en premier – l’a recommandé à ma Maman, qui l’a lu elle aussi. Et enfin, le voici quelques huit cents kilomètres plus loin, avec moi. Si nous étions tous trois sceptiques face à ce titre et cette couverture qui viennent d’un autre temps, nous avons tous trois beaucoup ri en tournant les pages !

Le personnage que nous suivons, après une enfance étrange avec des parents dont la principale priorité était la réussite professionnelle, est admis ! Ca y est, il a un travail, et non des moindres: il est nommé au Ministère des affaires étrangères. Oui, mais remballez vos clichés. Il s’agit d’un simple bureau où ses premières missions consistent à faire des photocopies. Pourtant, il vise une promotion… Comment va-t-il s’y prendre pour monter l’échelle du fonctionnariat ?

Un roman aussi caricatural que vrai, où l’humour – bien souvent de couleur noir ou jaune – est détonnant ! On reconnaît les écueils de l’administration, les procédures parfois inutiles, trop longues pour un évènement mineur. Au-delà d’une satire de la société, c’est aussi les déboires d’un fonctionnaire qui espérait tant et qui est en prise avec des désillusions…

🎉 Bonne année 2022 🍾

En ce premier janvier de cette nouvelle année, je vous présente mes vœux les meilleurs !

🍰 Notre gâteau du réveillon fait maison : de la génoise, du fourrage aux fruits exotiques, à la finition avec les meringues. 🍍

🍽️ Une année colorée, de l’exotisme dans le quotidien, des étoiles pour vous accompagner, et un goût savoureux de champagne pour 2022 !

Et pour finir, de belles découvertes, en lecture comme ailleurs, et plein de livres 🎉🎉🎉

Notre premier janvier a débuté par une part de kouglof, confectionné hier matin ! 😉