« Ses choix de vie, il les tire de la nature. De la patience des pierres et de la sensualité du sable. Des remuements de l’eau, aux mille reflets changeants. Du feu qui nous éclaire et qui fait naître les premières ombres portées sur les murs d’une caverne. Du souffle sans lequel nous ne connaîtrions ni les oiseaux, ni les chants, ni la poésie. »
« … Avec le temps les nuages ont élimé le bleu le pan du mur jaune a pris les marbrures de l’exil mais le bateau glisse toujours… »
Je remercie Babelio et la maison d’édition Bruno Doucey pour cet envoi poétique, coloré, artistique et onirique. Je chronique rarement des poèmes, bien que j’en lise. Loin d’être mon style de lecture préférée, quelle émotion quand on tombe sur un vers incroyable, qui a une résonance en nous. J’aime lire des poèmes pour cette raison précise, se faire surprendre par la beauté de la langue.
Ce livre est constitué de deux parties. La première nous renseigne sur Robert Lobet, artiste et plasticien. C’est Bruno Doucey qui écrit cette première partie. Si c’est toujours intéressant de découvrir l’artiste, la deuxième partie m’a ravie. On peut y lire des poèmes de différents styles, d’auteurs divers, regroupés autour d’éléments naturels, et du travail du plasticien.
Évidemment, cette lecture ne peut pas nous laisser indifférents. Certains poèmes m’ont laissé de marbre mais d’autres m’ont conquis. Un livre à déguster, à lire et à relire.
