Spectacle : Modestes propositions pour remédier à la trop forte croissance de la population mondiale, Compagnie du Détour.

Comme je l’avais annoncé précédemment, et que les spectacles rythment mes semaines, je vais vous présenter les spectacles que je vais voir.

Hier soir, après la présentation de la nouvelle saison au théâtre, nous avons pu assister à ce spectacle, au titre qui évoque sans détour (comme la compagnie), le texte de Swift. Si d’autres auteurs comme Platon ou Darwin vont venir soutenir les arguments délivrés par notre démographe, le spectacle prend des airs de conférence où rien ne se passe comme prévu.

Le démographe, au costume impeccable des années 70, est accompagnée par son assistante, femme aux talents scientifiques incontestables, mais somme toute assez betasse dans son comportement comme dans ses réflexions.

Tout ceci sert le jeu burlesque des deux comédiens qui, à l’aide d’expérimentations (chariot de visualisation, casque d’automatisation ou encore le chariot démographique) nous livrent trois solutions pour lutter contre la trop forte population sur Terre. Oui, parce que, chiffres à l’appui, nous sommes trop nombreux.

Ainsi, le recyclage est au centre des propositions. Pourquoi ne pas manger les enfants ? Et si on recyclait les vieilles en carburant ? On pourrait aussi automatiser les pauvres…

On rit de bon cœur à ces situations d’apparence potaches mais où la réflexion nous entraîne sur un terrain politique et économique, et à une absurdité qui ne semble pourtant pas l’être tant que ça sur cette Terre qui ne tourne plus vraiment dans le bon sens !

Thierry Marx, Celui qui ne combat pas a déjà perdu, Flammarion

« Je préfère l’altruisme à la bienveillance. L’altruisme, c’est aider l’autre à s’épanouir, c’est voir en l’autre un potentiel, un talent. C’est lui dire : » tu as juste besoin d’un petit coup de main et tout va bien se passer.  » La bienveillance, c’est une approche un peu fausse, un peu fade. La bienveillance n’engage que celui qui s’en réclame. »

« Alors au Japon, en redescendant du mont Koyasan, je ne revenais peut-être pas plus fort mais plus sain, plus propre, délesté de mes haines et de mes idées revanchardes… J’ai gardé ce besoin de m’extraire un peu du chahut du monde. »

Aujourd’hui, je vous présente un livre singulier, que j’ai offert à mon cher et tendre il y a quelques temps. Me suivant dans ma passion cuisine, et découvrant de nombreux chefs, ce livre était fait pour lui. D’une part parce qu’il apprécie la cuisine de ce chef emblématique, et d’autre part parce qu’il pratique, tout comme Thierry Marx, le kendo.

Ce livre est à la fois une autobiographie, un parcours de vie mais aussi une réflexion sur les enjeux sociétaux de notre époque.

On apprécie l’alliance de la retrospection pour s’ancrer dans le présent et emmener le lecteur vers une philosophie de vie.

Clin d’œil à Masterchef et à la meilleure huile d’olive, Château Nasica, sélectionnée par les chefs.

Et si vous rêvez de porter le sabre et le casque (son vrai nom c’est le men) présents sur la photo, laissez vous tenter par le kendo et allez voir la page Fudokan Chaumont !

La (petite) histoire gourmande des (grandes) marques lorraines, Food éditions Lorraine

Bonjour à tous, pour ce nouveau rendez-vous culinaire du dimanche, je vous propose non pas un livre de recettes, mais un livre qui vous fera découvrir ses produits pour vous permettre, entre autres, de cuisiner.

Comme je l’ai dit dans une chronique précédente, suite à notre escapade dans les Vosges, nous sommes rentrés les bras plein de mets locaux !

Pour ce gâteau à la mirabelle, j’ai utilisé de la crème de bergamote, qui donne une jolie note à l’ensemble.

Dans ce livre, vous retrouvez une série de marques issues de Lorraine qui ont marqué leur territoire et même le monde entier pour certaines ! Nous, on a découvert la Madelon, un cola vosgien (la marque propose aussi de la bière locale, dont une au sapin que je n’ai pas encore goûtée).

Rien de mieux que de lire un livre sur la Lorraine en dégustant un gâteau aux mirabelles !

Ma Box théâtre par Librairie théâtrale

Les offres de box sont de plus en plus nombreuses, et dans bien des domaines. Quand j’ai vu qu’une box autour du théâtre était proposée, je me suis abonnée.

Plusieurs offres sont proposées, selon vos goûts, et votre budget. En ce qui me concerne, j’ai choisi la box classique : une pièce contemporaine coup de cœur, une pièce classique méconnue et des goodies.

Devant ma boîte aux lettres, une enveloppe grise métallisée : j’ai su que c’était elle ! Je viens de recevoir ma première box et elle tient toutes ses promesses ! Et l’exemplaire du répertoire critique avec 100 scènes à jouer est un ouvrage pratique, qui va beaucoup me servir.

En plus, les goodies sont à mon goût : un chocolat de la marque Café Tasse que j’adore, et un thé sarrasin vanille qu’il me tarde de goûter !

Je reviens vers vous une fois les œuvres dévorées ! Et bientôt, retrouvez mes chroniques spectacle vivant !

David Lelait-Helo, Un oiseau de nuit à Buckingham, Pocket.

« La reine est l’évidence, la permanence, l’immuable, l’intangible. Elle est là, un point c’est tout, un point c’est elle. Comme le brouillard, le porridge, la jelly et le thé à dix-sept heures. […] Et d’abord qui se rappelle comment était le monde avant elle ? Personne. À croire qu’il n’existait pas. Et qui sait comment sera le monde après elle ? Paul Scarborough se dit qu’il n’existera peut-être plus. »

« Servir la fonction, servir le peuple, servir Dieu, servir au sens d' » être utile », servir comme on pose sa personne et sa vie sur un plateau présenté aux convives, servir comme on s’acquitte d’obligations bien plus grandes que soi. Être une servante tandis que le monde, pourtant, s’incline devant vous. »

Un triste événement a secoué le monde entier jeudi dernier. La reine, qu’on a toujours connue, s’est éteinte. Lorsque j’ai vu ce roman, entre fiction et réalité, j’ai voulu le lire, une façon de faire vivre ces personnes aussi au travers des pages…

Paul Scarborough a tout de l’homme un peu perdu. La seule décision qu’il va prendre et mener à bien : se faufiler jusqu’à la chambre à coucher de la reine pour lui dire de mettre un terme à cette histoire de brexit. De cette situation initiale des plus cocasses s’enchaîne un dialogue entre Paul et la reine…

Un roman plein de douceur, où on découvre la reine autrement (les faits sont véridiques), loin de la posture qu’elle devait tenir en tant que reine.

Vincent Amiel et Ryo Kirikura, Cuisine japonaise, Solar.

Bonjour à tous, je vous ai déjà parlé de ce livre, mais je tenais à vous exposer cette recette : le soboro don.

Une recette très simple et au design graphique : de la viande de bœuf hachée, du gingembre, des haricots verts, des œufs et évidemment, du riz.

La viande est cuite avec le gingembre, le sucre, la sauce soja et le saké. Vous pouvez ajouter des épices, ce n’en sera que meilleur.

Vous pouvez aussi faire des variantes. J’ai remplacé les haricots verts par des edamame. Pour ceux qui ne pourraient pas manger de riz, c’est également très bon avec du quinoa !

Bon appétit !

Michael Mcdowell, Blackwater III la maison, Monsieur Toussaint Louverture.

« La pièce s’éclaira un peu. Frances distinguait à présent les contours sombres de la porte de la penderie. La poignée en cuivre jetait un faible éclat doré. Elle l’avait verrouillée elle-même. Elle était certaine que personne n’était entré dans la chambre pour défaire sa courageuse entreprise. Or, si elle tournait la poignée maintenant, la porte s’ouvrirait-elle ? « 

« Alors seulement, Frances parvint à retrouver son calme et ne put s’empêcher de jeter un œil derrière elle à la mare ocre où la Perdido prenait sa source. La vision ne dura qu’une fraction de seconde car l’embarcation prit le virage, mais à cet instant précis, émergeant lentement de la surface, elle aperçut un visage, large et vert pâle, aux yeux énormes et au nez inexistant. Malgré l’horreur qu’elle lui inspirait, Frances crut discerner dans cette apparition quelque chose de familier. « Maman… », murmura-t-elle, mais Grace ne l’entendit pas. « 

Je vous ai parlé il y a quelques jours du volume 2 de cette saga. Aujourd’hui, voici le volume 3. J’ai fait la photo lors d’une escapade singulière, avant de reprendre le chemin de l’école, à quelques jours de la rentrée. Au plein milieu des Vosges, je vous invite à découvrir ce logement insolite, tout en bois et équipé cuisine et salle de bain. Une bulle de bien-être, de nature, avec une vue imprenable sur un superbe potager et les montagnes vosgiennes (si vous voulez en savoir plus, il s’agit du gîte de la petite Louviere). Et cette décoration a fait écho à ma lecture…

Dans ce nouveau volume, on retrouve Elinor et ses deux filles qui ont bien grandi. Le mystère réside dans cette penderie, qui semble s’affranchir des tours de verrou donnés par Frances… Des règlements de compte, bienveillants en apparence, entre Mary-Love et Elinor…

Troisième livre de la saga encore une fois dévoré ! Le suspense reste à son comble et on attend toujours d’en savoir plus…

Marmiton invite Michel Sarran, Un chef dans ma cuisine, Michel Lafon

Pour ce nouveau rendez-vous culinaire du dimanche, je vous propose de découvrir ce livre autour de recettes proposées par Michel Sarran. Ici, on a regretté le départ du chef de notre émission préférée Top chef- on soutenait toujours avec fidélité la brigade jaune. Maman m’a offert ce livre pour Noël, et il sert souvent tant la diversité des recettes est grande.

Le livre est composé de plusieurs parties : salé, sucré, sauces et les astuces du chef. Il y en a pour tous les goûts.

Hier soir, comme si j’étais invitée chez moi, mon cher et tendre a réalisé les gnocchis de carotte à la carbonara. Le pecorino a été remplacé par du parmesan, et le guanciale par du lard fumé au bois de sapin.

Un plat délicieux qu’on ne demande qu’à refaire !

Aurelien Ducoudray et Nicolas Dumontheuil, L’imprudence des Chiens, éditions Delcourt.

« Le lit conjugal sera sans coup férir le champ de bataille du siècle à venir. »

Tout d’abord, je remercie Babelio ainsi que la maison d’éditions pour cet envoi drôle, et rafraîchissant ! Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en ouvrant cette bande dessinée, malgré la citation en quatrième de couverture qui nous prédisposait à une aventure somme toute grivoise…

La Comtesse Amélie de Figule, nouvellement mariée au Comte François de Dardille demande un congrès : un jury et la foule sont réunis pour observer si mécaniquement, ni l’homme ni la femme du couple ne présente d’anomalie dans la réalisation de l’acte d’amour conjugal. En effet, Amélie est loin d’être satisfaite par son mari. Lorsque le marquis apprend ce qui se trame, il met tout en œuvre pour résoudre le problème de son ami le Comte…

Une tragi-comédie en quatre actes, écrite en vers. Un moment plein d’humour, où la trivialité des dessins joue avec la versification des textes. Une bande dessinée grivoise, que je vous conseille de lire en savourant les délicieuses coucougnettes de la maison Francis Miot. Ne vous méprenez pas, il s’agit d’une amande grillée enrobée de chocolat noir, roulée dans une savoureuse pâte d’amande.

Michael Mcdowell, Blackwater II la digue, Monsieur Toussaint Louverture.

« Le premier mur d’argile ressemblait au château de boue démesurément grand qu’un enfant aurait bâti, si bien que tous se demandèrent comment une construction d’apparence aussi fragile pourrait résister aux eaux de la rivière si elles décidaient de monter. »

« Quelquefois, elle allait jusqu’à ouvrir le tiroir d’une commode ou à s’accroupir pour regarder sous le lit. Mais jamais elle ne se risqua à toucher la poignée de la penderie. »

Voilà quelques temps que j’ai lu le deuxième volet de cette saga à succès. Pour tout vous dire, je viens de terminer le trois et j’ai pensé qu’il était préférable de revenir sur le deux avant de vous présenter le trois !

Dans la Digue, on retrouve Elinor qui attend un nouvel enfant, Frances. Mary-Love et Miriam sont dressées contre Elinor, Sister fait appel à de la magie occulte pour épouser Early… Et toujours des disparitions inquiétantes autour de la Perdido…

Un second tome où l’intrigue prend vie, avec un suspense permanent dans l’ensemble du livre. Et pourtant, on n’en sait toujours pas plus sur cette Elinor… Une saga à laquelle on prend goût. Elinor nous met sous hypnose et ne nous laisse pas d’autres choix que de dévorer les différents volumes…