« Peut-être était-ce la clé d’une vie réussie : remarquer tous ces minuscules moments de la journée où, le temps d’une fraction de seconde, peut-être même plusieurs secondes, plus rien ne comptait, plus aucun souci, rien que du plaisir, et apprécier ce qui se trouvait sous vos yeux. Une sorte de méditation transcendentale, sans doute, mais à base de hot-dogs et d’une conscience aiguë de la fragilité de l’existence, le bon comme le mauvais, qui poussait à profiter au maximum du bien. »
Pour commencer ces vacances, je me suis plongée dans ce roman. Je remercie Babelio ainsi que la maison d’édition pour cet envoi qui nous questionne autant qu’il nous divertit.
Alice a grandi avec son père, son seul repère. Alors qu’elle fête ses quarante ans, buvant plus que de raison pour oublier que son père est à l’hôpital, elle se retrouve dans sa chambre d’adolescente….c’est alors le jour de son seizième anniversaire, et son père est en pleine forme. Alice voyage-t-elle dans le temps ? Pourra-t-elle sauver son père ?
Drôle, léger et émouvant, ce roman dépeint une relation père-fille forte, avec une nouvelle dimension, celle du voyage du temps et de l’immortalité possible…
» La vie est parfois surprenante. De longues années séparent deux êtres et, par hasard, au beau milieu du brouhaha d’une brasserie, le visage de celle que l’on n’espérait plus revoir réapparaît sur l’écran d’un téléviseur, dans un lieu que l’on aperçoit juste en tournant la tête. Stephen passa l’après-midi, la soirée et une grande partie de la nuit à se poser la même question : Dois-je aller à sa rencontre demain matin ? »
« Ils avaient seize ans, les enfants de la dune. L’âge auquel on croit qu’un endroit majestueux fortifie un amour naissant. La carte postale était belle : le soleil couchant au loin sur l’océan, une légère brise marine, leurs regards rivés sur l’horizon. Tout était parfait, mais ils n’avaient que seize ans, les enfants de la dune… »
Nous sommes le samedi 22 janvier 2022, autrement dit, la troisième des Nuits de la Lecture. Cet évènement, comme chaque année, permet à tous de nous retrouver autour de la lecture, sous toutes ses formes. Le thème cette année est « Aimons nous toujours ! Aimons nous encore! ». J’ai choisi de vous présenter Seulement si tu en as envie de Bruno Combes. En effet, il me semble que ce roman incarne mot pour mot le thème de cette année !
Camille mène une vie paisible, avec son mari Richard et ses deux enfants. Bien-sûr, elle rêvait à plus de romantisme avec Richard, mais celui-ci l’aime à sa manière. Alors qu’elle se rend à une énième réunion avec sa belle-famille (qu’elle ne supporte pas), Camille cache déjà un secret renversant. Stephen, son amour de jeunesse, qu’elle a quitté subitement sans lui laisser d’explication, refait surface. Choisira-t-elle de le contacter vingt-sept ans plus tard ?
Aimons nous toujours : Camille et Stephen incarnent l’amour inconditionnel, le seul, le véritable grand amour, éternel. Aimons nous encore : est-il possible si longtemps après de reprendre une histoire là où on l’avait laissée ? Ce roman fait prendre conscience au lecteur que tout est possible… Seulement si vous en avez envie…
Samedi 04 décembre, avec Alice Quinn et Sandra Nelson, nous avons échangé autour de leur romance de Noël, Love me doux, écrite à quatre mains.
Nous avons ainsi parlé d’écriture, de construction de personnages, de leurs caractères bien tempés, mais aussi de recettes de Noël (vous pouvez retrouver les recettes du livre), et de traditions.
Nous avons d’ailleurs planté le blé- tradition Provençale- en direct !
« On dit toujours qu’une maison possède une âme, celle de ses anciens habitants. Mon père y est né, ainsi que ses parents et ses grands-parents. J’y ai passé une partie de ma petite enfance et mon adolescence. Pourtant je me sens comme une intruse, ici. Ce n’est pas ma maison. D’ailleurs, où est ma maison ? Avec ma mère, nous avons tellement déménagé, que j’ai appris à me détacher des choses et des gens. Je ne restais pas plus d’un an dans une école, parfois moins, alors les maisons, les amis, c’était du temporaire. Je ne suis pas du genre nostalgique ! Ma maison, c’est celle où j’habite à l’instant T. Voilà, c’est ça ! »
« Il y a aussi l’album du retour des Pink Floyds et les Eagles ! Je n’en reviens pas. Je suis happée par mon passé. Ce que nous écoutions adolescents. Mathias était un puriste et il rejetait les CD. On dirait qu’il est resté coincé à cette époque. Il a même gardé la collection quasi complète des vinyles collector des Beatles. C’est en fredonnant Love, love me do, que je continue mon inspection générale. »
Nous voilà mi-octobre. Et je ne vous donne pas beaucoup de nouvelles en ce moment ! Je vous rassure, ma pile à lire ne fait que s’accroitre, et de jolies chroniques nous attendent ! Il me faut juste trouver du temps pour lire… C’est toujours avec plaisir que je découvre les livres de Alice Quinn. Vous vous souvenez, je vous ai déjà parlé de ses livres au gré de mon blog, et vous n’avez certainement pas oublié la superbe expérience de lecture commune que nous avons faites avec plusieurs blogueuses – que je salue au passage – autour du Parfum de la Tendresse. Aujourd’hui, c’est un roman spécial que je vous présente : c’est un roman écrit à quatre mains. Le pseudo Nelson & Quinn est l’association de deux autrices, Alice Quinn et Sandra Nelson. Une romance à Noël, en Provence.
Angela a fait sa vie à Londres. Après une dispute avec son père qui tenait à lui faire découvrir sa vie au coeur des vignes, elle refait sa vie en tant que photographe de mode. Six mois après le décès de son père, il est enfin temps pour Angela d’affronter la réalité, et de rentrer dans son village pour régler la succession. Ses trois meilleurs amis d’enfance sont toujours là. Aujourd’hui, quelques jours avant le début des festivités de Noël, c’est une Angéla différente qui arrive, laissant Mathias, son amour de jeunesse, déconcerté et déçu par la superficialité de la jeune femme. Pourtant, pour régler la succession, ils vont devoir ré-apprendre à se connaître… Et à mettre de l’eau dans leur vin !
Une romance qui sent bon Noël, qui appelle un plaid, un feu de cheminée, quelques guirlandes et des petits gateaux de l’Avent… Un roman à quatre mains pour deux personnages principaux : une femme de la ville, un homme de la campagne que tout semble opposer. Au-delà d’une romance, c’est un questionnement sur l’identité, la quête de notre Moi profond au sein d’une société qui impose ses codes.
Je vous annonce aussi que le jour de la Sainte-Barbe – un jour très important en Provence, une tradition qui annonce la prospérité pour l’année à venir – nous ferons un live avec les deux autrices. En attendant, je vous laisse chercher quelle est cette tradition…
« Je me décide à ouvrir le paquet, laissant par la même jaillir une carotte orange que je reconnais aussitôt. Autour de la carotte, un bonhomme de neige. Autour du bonhomme de neige, un pull bleu marine. »
« -David est venu avec vous, vous faites donc partie de la famille. » Au fond de la boîte se trouve en effet une boule en verre violette, avec mon prénom gravé dessus en lettres roses. Une émotion intense m’envahit. »
JOYEUX NOEL à vous tous, chères lectrices et chers lecteurs ! J’espère que vous avez eu de beaux livres sous le sapin pour ceux qui ont déjà ouvert les cadeaux, ou que certains vous attendent encore sous l’arbre de Noël ! Quel autre jour que celui-ci pour vous présenter un livre sur la période de Noël ?
Après la fête de Noël du bureau trop arrosée, Pauline s’oublie un moment entre les bras de son DRH, contre le mur d’un parking… Une anecdote qui n’aurait normalement eu aucune conséquence, si les caméras de surveillance n’avaient pas tout enregistré… Une seule solution : demander à David, gardien de l’immeuble, détenteur des images, de supprimer ces dernières. David lui propose un deal: si Pauline accepte de fêter Noël avec lui et toute sa famille – pour éviter l’éternelle question concernant son célibat – il fera tout ce qui est en son possible pour supprimer ces images…
Si vous aimez l’ambiance de Noël, ses préparatifs, les films romantiques de Noël, alors ce roman est fait pour vous !
« Il faisait durer le plaisir de l’avant, cette adrénaline où tout est permis, où tout est envisageable. Le passage étant étroit par moments, notre balade nocturne se fit épaule contre épaule. Il fit une halte au-dessus d’une plage presque entièrement recouverte par la marée, je devinais un plongeoir au loin. D’un même geste, on s’accouda au muret. » « Cette route était ma route vers le purgatoire, j’allais être punie de mes erreurs. Le hasard venait de me tordre le cou. Pourtant, j’avais toujours du mal à y croire. Ce n’était pas possible, cela ne pouvait pas avoir lieu. »
J’attendais le jour de sortie de ce dernier roman avec impatience, comme tous les nouveaux livres d’Agnès Martin-Lugand. Tous, sauf le premier. Je l’avais acheté en poche, et alors que je rédigeais mon mémoire, je pris une pause. Je m’étais fixée une petite heure pour redonner une fraîcheur à mon écriture. Ce jour-là, la pause s’est prolongée davantage, et je n’ai pu reprendre mon mémoire qu’après avoir fini mon roman. Quand j’ai lu Les gens heureux lisent et boivent du café, les personnages, les paysages, étaient si nets dans mon esprit que j’ai vraiment ressenti cette sensation de manque en refermant le livre. Tous les romans d’Agnès Martin-Lugand me font cette impression. C’était donc une évidence de vous présenter aujourd’hui ce roman…
Reine a une vie routinière entre son travail avec son associé Paul, et son fils de dix-huit ans, Noé. Leur lien semble indestructible, entre partage du quotidien, et l’apprentissage de la vie d’adulte de Noé. Cette année sera un véritable tournant : il passe son bac. Paul et Reine ont un potentiel client avec les Quatre Coins du Monde, café qui veut se refaire une vitrine internet. C’est naturellement que Reine se rend à Saint-Malo, destination rêvée par son fils depuis tant d’années. Elle ne s’attendait pas à tomber sur lui, sur eux. La Reine perdra-elle le contrôle de sa vie, si bien menée jusqu’à présent ?
Un roman, comme toujours, empli de tendresse, de passion, d’amour, d’espoir mais aussi de douleur, ces bosses que peuvent nous faire la vie. Agnès Martin-Lugand réussit à expliciter les sentiments humains ainsi que les liens que nous tissons, nous autres, avec nos proches – et nos proches un peu plus lointain : l’auteur remet au centre de sa réflexion la question de la famille. Si le roman est riche en aventure, le lecteur devenant aussi impuissant que Reine, en refermant le livre, vous vous direz que tout n’est qu’évidence, que, peut-être, effectivement, rien n’arrive pas hasard…
« Si seulement vous pouviez vous voir comme on vous voit : vous êtes la meilleure, la plus tendre des personnes de l’Univers. »
« Quelques-uns d’entre vous, les humains, vivez beaucoup dans le passé. Vous en parlez, vous l’analysez et vous paniquez à son propos. Quelques-uns d’entre vous utilisent le passé comme une excuse pour leur conduite dans le présent. »
« Félicitez-vous constamment – pour toutes les grandes choses que vous accomplissez. Pour les petites choses aussi. Pour avoir été gentil. Pour avoir été drôle. Pour avoir été patient. Pour n’avoir pas mangé la dernière saucisse ».
Ce livre est l’âme de ma bibliothèque. J’ai été mutée en septembre dernier à plus de 800 kilomètres de mes racines, et j’ai décidé de partir sans livre, me disant que, de toute façon, ma nouvelle bibliothèque allait se remplir à vue d’œil. Ce livre est le premier que j’ai acheté, en septembre, dans ma librairie préférée. Je me souviens de sa lecture : c’était mon premier week-end, seule, dans cette région que je ne connaissais pas. J’ai passé un très bon moment avec lui, c’est pourquoi j’ai souhaité le partager avec vous.
Harry est un chien pas comme les autres. Né dans un chenil, il perd son œil gauche suite à une infection mal soignée. Il n’a rien : pas de famille, pas de maison, pas d’amour. Jusqu’au jour où Deana Luchia décide de l’adopter. Harry nous raconte alors sa vie et surtout, notre vie. Avec ses copains chiens, il nous étudie dans notre quotidien pour nous livrer un recueil de pensées positives.
Parce que faire parler un petit chien au sujet de l’humain nous fait prendre conscience de qui nous sommes, des instants que nous ne savons pas apprécier, des problèmes que nous nous imposons. Un livre plein d’émotions, et surtout très drôle !