Happy Halloween ! Betty Ren Wright, La maison de poupées, Bayard.

« Elle ne voulait plus penser au grenier. Ni parler de la maison de poupées. Sinon, il lui faudrait essayer de comprendre comment une des poupées- la grand-mère- pouvait se trouver dans le petit salon, alors qu’Amy était presque sûre qu’elles avaient laissé toute la famille assise autour de la table de la salle à manger. Les poupées ne se déplacent pas toutes seules, songea-t-elle, et elle sentit la chair de poule de former sur ses bras. »

« Les pas continuaient. Lourds. Traînants. Pas du tout la démarche légère et rapide de sa tante. »Amy, c’est dans la maison de poupées, dit Louann, étonnée. Quelqu’un marche dans l’escalier de la maison de poupées. » « 

Ça y est : nous sommes le 31 octobre ! Et c’est l’heure d’halloween ! Pour l’occasion, au programme, confection d’un entremet orange chocolat, d’un carrot cake, de citrouilles Jack O Lantern, décorations en tous genres, et bien-sûr, une lecture spéciale !

Voici donc La Maison de Poupées. Amy va bientôt fêter son anniversaire et entrer dans l’age adolescent. Elle ne supporte plus sa sœur, qui souffre d’une maladie mentale, et qu’elle doit garder constamment. Elle décide de partir vivre chez sa tante quelques temps, loin d’elle. Dans le grenier, elle découvre une maison de poupées pas comme les autres : la réplique de la maison de sa tante, sauf que les poupées se déplacent seules pour reconstituer une scène de crime…

Un roman quelque peu effrayant, mais délicieux à lire ! On aime le contraste de l’enfance avec ces poupées qui mettent en scène des meurtres !

Michael Mcdowell, Blackwater III la maison, Monsieur Toussaint Louverture.

« La pièce s’éclaira un peu. Frances distinguait à présent les contours sombres de la porte de la penderie. La poignée en cuivre jetait un faible éclat doré. Elle l’avait verrouillée elle-même. Elle était certaine que personne n’était entré dans la chambre pour défaire sa courageuse entreprise. Or, si elle tournait la poignée maintenant, la porte s’ouvrirait-elle ? « 

« Alors seulement, Frances parvint à retrouver son calme et ne put s’empêcher de jeter un œil derrière elle à la mare ocre où la Perdido prenait sa source. La vision ne dura qu’une fraction de seconde car l’embarcation prit le virage, mais à cet instant précis, émergeant lentement de la surface, elle aperçut un visage, large et vert pâle, aux yeux énormes et au nez inexistant. Malgré l’horreur qu’elle lui inspirait, Frances crut discerner dans cette apparition quelque chose de familier. « Maman… », murmura-t-elle, mais Grace ne l’entendit pas. « 

Je vous ai parlé il y a quelques jours du volume 2 de cette saga. Aujourd’hui, voici le volume 3. J’ai fait la photo lors d’une escapade singulière, avant de reprendre le chemin de l’école, à quelques jours de la rentrée. Au plein milieu des Vosges, je vous invite à découvrir ce logement insolite, tout en bois et équipé cuisine et salle de bain. Une bulle de bien-être, de nature, avec une vue imprenable sur un superbe potager et les montagnes vosgiennes (si vous voulez en savoir plus, il s’agit du gîte de la petite Louviere). Et cette décoration a fait écho à ma lecture…

Dans ce nouveau volume, on retrouve Elinor et ses deux filles qui ont bien grandi. Le mystère réside dans cette penderie, qui semble s’affranchir des tours de verrou donnés par Frances… Des règlements de compte, bienveillants en apparence, entre Mary-Love et Elinor…

Troisième livre de la saga encore une fois dévoré ! Le suspense reste à son comble et on attend toujours d’en savoir plus…