Marianne Jaeglé, Vincent qu’on assassine, Folio.

« Peindre vite permet d’affronter l’angoisse, c’est aussi simple que ça. Se tenir face à la toile, c’est regarder le vide, c’est se jeter à l’eau, ni plus ni moins. Il a beau peindre depuis des années, les choses n’ont pas changé. Parfois même, il lui semble qu’elles deviennent de plus en plus difficile. La toile blanche le fixe d’une façon imbécile, et cette inertie de la blancheur a un pouvoir paralysant. »

Alors que l’automne prend sa place, et que les tournesols laissent place aux fleurs de saison, je vous présente aujourd’hui Vincent qu’on assassine, biographie romancée du célèbre peintre à l’oreille cassée…

On le sait, Vincent Van Gogh s’est donné la mort. Pourtant, on comprend qu’il n’en est rien: Vincent, le peintre incompris, est victime de la société. Une société qui ne l’accepte pas. Des détracteurs qui le blessent au plus haut point. Quelle est donc cette personnalité si atypique que celle du peintre des tournesols ?

Quel coup de coeur ! On ne peut ressentir que de fortes émotions à la lecture de ce roman. On découvre un autre Van Gogh, un homme sensible, écrasé par les forts caractères. A la fin du livre, on regarde les tableaux du grand peintre différemment… Et on veut en savoir plus sur cet homme si célèbre, que l’on connaît si mal !

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